Ma Gourmandise = Mon TCA ?

Et bien voilà : j'ai cherché le pourquoi de ma prise de poids. J'ai trouvé et j'en suis maintenant convaincue ; mon Médecin traitant avait d'ailleurs déjà mis le doigt dessus. Ma prise de poids est due à 'mon coup de fourchette' m'a-t-il dit. Je n'ai pas prêté attention à son 'diagnostic', trop déçue de ne pas être sortie de son cabinet, sinon avec une médication dans le genre 'coupe-faim', au moins avec une enveloppe de recommandation destinée à un nutritionniste !

Est-ce ma gourmandise qui fait 'mon coup de fourchette' ou 'mon coup de fourchette' qui fait ma gourmandise ? Quelle est l'origine de ma gourmandise ? Existe-t-il un facteur déclenchant ? N'est-ce qu'un manque de volonté, une impossible maîtrise de soi face à la nourriture ? L'analyse de cet état de fait n'est-il pas du ressort d'un thérapeute ? Qu'à cela ne tienne : je vais m'allonger sur mon 'divan' et continuer à me confier au Dr Canalblog...

J'ai donc poursuivi mes recherches sur la gourmandise : satisfaction de 'l'organe du goût' ; plaisir du palais ; se nourir plus que nécessaire ; manger avec trop de désir ; mais aussi cette phrase que j'ai particulièrement appréciée : "Dans l'action de manger, le plaisir se mêle tellement à la nécessité qu'on ne sait pas ce qui est demandé par l'une ou par l'autre" !... Oui mais voilà, rien ni personne ne met en garde des dangers de ce plaisir, qui, dans sa démesure, engendre l'obésité. Sauf peut être la maxime "la gourmandise est un vilain défaut"... Cette maxime aurait aussi pu être "la gourmandise est un vilain mal"...

En fait, ce qui me conviendrait le mieux serait : "La gourmandise est un trouble du comportement alimentaire" ! Je retournerais dare-dare chez mon Médecin traitant, et, considérée comme souffrant d'une pathologie, je sortirai de son cabinet avec une médication dans le genre 'coupe-faim', au mieux, au moins avec une enveloppe de recommandation destinée à un nutritionniste ! A moins qu'il ne décide de m'envoyer, dare-dare, chez un psychiatre qui étudiera mon mal et son importance comme décharge pulsionnelle. Ah ! comme j'aimerais que la gourmandise soit reconnue TCA ! Je me sentirais moins seule, responsable de mon état ! Cela me dédouanerait de ce qui m'attend pour venir à bout d'un 'vilain défaut' qui cause du tort à ma santé.